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Problématique de la biodiversité en Haïti : quelles perspectives?

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« La problématique de la biodiversité en Haïti et les perspectives », telle fut la thématique qui a fait l'objet de débats et de réflexions, le vendredi 31 janvier 2020 à l'occasion du lancement de Les Vendredis de Réflexions, organisé par le Centre de Réflexion et de Recherche sur la Migration et l’Environnement (CERREMEN), en partenariat avec la HarForS. Désormais, tous les derniers vendredis du mois, CERREMEN donne rendez-vous à une activité du même genre.

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Partant d'une définition conceptuelle de la diversité biologique ou biodiversité, l'intervenant, Paul Judex Edouarzin, spécialiste en Gouvernance environnementale a souligné que la biodiversité se réfère à la variabilité des organismes vivants de toute origine perçue à plusieurs niveaux d'organisation : paysages, écosystèmes, espèces et gènes. Une fois le concept appréhendé, l'intervenant a mis l'accent sur l'importance de la biodiversité et des services liés à la préservation de l’écosystème qui se résument en : « Services d'approvisionnement, services de régulation, services culturels et services d'appui.

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Sujet contextualisé, le spécialiste Paul Judex Edouarzin, s'était penché sur le point central de la conférence : "La problématique de la biodiversité en Haïti ». Si pour l'intervenant, la biodiversité a une grande importance pour le bien-être de la population, la biodiversité en Haïti représente malheureusement des menaces dues à la dégradation des écosystèmes, déforestation, espèces exotiques envahissantes, surpêche, feux de forêt, pollution, sédimentation et érosion élevées. Pour expliquer le niveau de menaces que représente la biodiversité en Haïti, l'intervenant s'est référé à une citation de l’écrivain Lyonel Trouillot :"…HAITI, cette vieille coquette tropicale, qui jette ses déchets à la mer". Cette citation l’a amené vers les perspectives. Ainsi, M. Edouarzin a mis l'accent sur deux formes de mesure de façon globale et de façon directe.

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Les mesures globales se résument comme les suivantes : Réduction de la pauvreté et création d’alternatives économiques, Amélioration de la gouvernance environnementale et Contrôle de la population. Et les mesures directes sont : Recherche, surveillance et suivi, Restauration des écosystèmes naturels, Education et sensibilisation des populations locales, Rentabiliser le secteur de la pêche, Exploiter le tourisme bleu et ses attraits naturels.

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Enfin, dans la mesure où la population et l'État appliquent ces mesures, le spécialiste en gouvernance environnementale Paul Judex Edouarzin, croit qu'Haïti a encore la possibilité de conserver sa biodiversité qu'il estime être très riche. Une intervention qui a suscité pas mal de débats et d'interrogations au sein du public composé d’agronomes, de membres de la presse, d’étudiant-e-s et de spécialistes et curieux du domaine de l’environnement.

 

 Jeff Justin         

Stagiaire/Bénévole du CERREMEN

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