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La sauvegarde de l’environnement est au cœur des débats #1

  • cerremen0518
  • 6 oct. 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 oct. 2020

Le droit à la vie est un droit sacré qui requiert une préservation de la survie tout en pensant à l’avenir. Toutefois, cela nécessite une grande préoccupation considérant le rapport de l’homme et de la femme à l’environnement, car la vie ne serait possible si le milieu où nous vivons n’est pas favorable à la santé et au bien-être. Ainsi, la vie de tout être vivant est tributaire de son biotope, puisque sa négligence ne serait autre qu’une ignorance même du droit de vivre. De ce fait, il est impérieux de prendre au prime abord la considération sur la gestion de l’environnement, quand on veut parler du droit à la vie. Malheureusement, force est de constater aujourd’hui qu’un grand nombre d’individus pensent être des défenseurs du droit à la vie tout en ignorant les normes pour une bonne gestion de leur environnement. La pollution, la déforestation, le réchauffement climatique, la sécheresse et l’érosion pour ne citer que ceux-là, sont des défis majeurs auxquels fait face notre planète, provoquant subséquemment un changement de notre milieu. Pour répéter, Jacques Chirac, ancien président de la France : << Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile >>. Dans ce contexte, le CERREMEN (Centre de Recherche et de Réflexion sur la Migration et l’Environnement) se donne pour mission de vous informer afin de promouvoir des actions pour un meilleur cadre environnemental.


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Face à la menace de l’épuisement des sources d’énergies non renouvelables ainsi que la prolifération de la pollution, certains acteurs commencent à s’intéresser de plus en plus à l'investissement dans les énergies renouvelables, en vue de diminuer les risques environnementaux. C’est le cas de Trafigura, un des principaux négociants en pétrole genevois qui décide de s’allier avec un fonds, IFM Investors, afin d’avoir une entreprise qui produira de l’énergie à partir de projets solaires et éoliens.




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Mobilisation des jeunes à Toulouse, 25 septembre 2020 /Raphaël/Climat @ Youth Toulouse


Malgré la menace de la pandémie de covid-19 qui persiste encore, la mobilisation pour une meilleure gestion de la planète ne s’arrête pas pour autant dans le monde. En Europe, en Amérique et en Océanie, les jeunes ne restent pas indifférents face à la menace de l’environnement. Conscients que le non-respect de leur environnement implique indubitablement le non-respect de leur vie, des centaines de milliers de jeunes à travers le monde se sont préoccupés de la crise climatique qui est bel et bien réelle comme la crise sanitaire ; ils réclament une meilleure prise en charge du climat.




On n’est pas sans savoir que l’augmentation des trafics aériens est parmi les facteurs provoquant la prolifération de la pollution. De ce fait, il importe d’agir pour réduire leurs impacts sur l’environnement. Ce samedi à Nantes, Plusieurs collectifs se sont engagés pour sensibiliser les gens sur la nécessité de diminuer ces trafics. Ainsi, ils prévoient d’organiser une marche pacifique vers l’aéroport de Nantes, ce samedi 3 octobre 2020.




Cette semaine, la protection de la biodiversité a fait l’objet d’un plaidoyer au sein de l’ONU. Lors d’une réunion par visioconférence à l’occasion d’une session extraordinaire des Nations-Unies, le premier ministre canadien, Justin Trudeau a plaidé pour qu’un grand nombre de pays parmi les plus vastes puissent agir pour protéger la biodiversité. Le premier Ministre canadien n'a pas raté cette occasion pour faire remarquer que son pays (le deuxième pays le plus vaste au monde devant les USA et derrière la Russie) est le seul parmi les 10 pays les plus vastes au monde ayant pris part à cette initiative de l’ONU. Il promet non seulement le soutien de son pays à une telle initiative qui vise la protection d’ici 2030 de 30% des terres et des océans, mais également de prendre en compte la participation des peuples autochtones.



La neutralité du carbone dans la production de l’acier, un objectif pour l’une des plus grandes entreprises en sidérurgie dans le monde. En effet, selon les commentaires du directeur financier, Aditya Mittal, rapportés par l'Agence France-Presse, le géant du monde dans la production d’acier, Acelor Mittal, annonce son grand objectif d’ici 2050, celui de produire de l’acier sans l’utilisation du carbone. Conscient de leur rôle dans ce secteur, l’entreprise décide de prendre la tête d’une telle initiative avec le grand défi de produire avec de nouvelles technologies tout en restant compétitive sur le marché mondial de l’acier. Une telle initiative est une bonne contribution à la protection de notre planète.




La situation de l’Amazonie est au cœur des débats chez les grands d’Amérique. Le candidat démocrate Joe Biden, ancien vice-président des États-Unis sous la présidence de Barack Obama, s’intéresse à la situation de l’Amazonie, la plus grande forêt du monde située au Brésil, une puissance régionale. En effet, mardi dernier, à l’occasion d’un débat à la Maison Blanche, Joe Biden s’est penché sur la déforestation du poumon de notre planète. Tout en promettant de rechercher 20 milliards de dollars pour lutter contre la déforestation, le candidat prévoit de prendre des sanctions économiques contre le Brésil, si celui-ci n’agit pas en conséquence. Une telle déclaration n'a pas laissé indifférent l’actuel chef d’État brésilien qui a vu plutôt en cette déclaration une menace à l’intégrité territoriale et économique de son pays.


L’urgence pour agir afin de protéger la biodiversité s'est fait ressentir, lors du sommet tenu ce mercredi 30 septembre à New York organisé en prélude à la 15ème conférence (COP) sur la biodiversité qui se fera en Chine en 2021. Près de 150 chefs d’États et de gouvernements ont partagé leurs avis sur la nécessité de préserver la biodiversité, à travers des messages préenregistrés. Le secrétaire général de l’ONU, Mr Antonio Guterres, a fait un appel pour ‘’un changement de cap’’, puisque, la situation semble bien inquiétante, quand on considère la disparition d’environ 13 millions hectares de forêts chaque année, sans compter les menaces d’extinctions des différentes espèces. De son côté, Volkan Bozkir, président de la 75e session de l’assemblée générale de l’ONU a fait remarquer que le déclin de l’écosystème est l’une des plus grandes menaces pour l’humanité.

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