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La sauvegarde de l’environnement est au cœur des débats #2

  • cerremen0518
  • 26 oct. 2020
  • 5 min de lecture


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Qui peut réclamer ses droits et rechercher son bien-être sans avoir la vie ? Il est un fait indéniable que tout le monde veut premièrement sauvegarder sa vie. Ainsi, la survie devient un but commun à tous. En fait, on ne peut pas nier que la vie de l’homme dépend indubitablement de sa santé. Et, celle-ci est tributaire de son environnement, car on ne peut vivre dans un milieu qui ne favorise pas la protection de la santé, sinon la vie elle-même n’est plus envisageable. C’est pourquoi, le droit de vivre dans un environnement sain parait comme une condition primaire et préalable aux autres droits, puisqu’il est inhérent à la vie elle-même. Ce qui revient à dire que la lutte pour la sauvegarde de l’environnement doit être une lutte commune à tous et à toutes, car la vie de tout être vivant dépend de son milieu. De ce fait, CERREMEN, qui est pleinement engagé dans cette lutte, veut informer de tout ce qui se fait à travers le monde pour la sauvegarde de l’environnement.


Agir rapidement, selon le GIEC, devient un impératif pour l’ensemble de l’humanité si on veut protéger notre planète contre les bouleversements climatiques. En effet, deux ans après avoir fait un plaidoyer sur la nécessité de poser des actions décisives et rapides pour limiter la hausse des températures dans le monde, le Groupe intergouvernemental d’expert sur l’évolution du climat (GIEC) a publié ce jeudi 8 octobre 2020, un rapport prenant en compte trois scenarios pour montrer qu’il y a urgence à agir le plus vite possible, afin d’éviter dans les prochaines années les pires effets des bouleversements climatiques. Suivant ce rapport, si on n’intervient pas à la hâte avec des actions bien coordonnées, on risque de voir respectivement d’une part une augmentation, et d’autre part une multiplication de la hausse de la température dans plusieurs villes du monde.





La protection du climat est au cœur des discussions en Europe. Dans la perspective du pacte vert européen, le parlement devrait statuer sur la "loi climat" ce vendredi à Bruxelles, siège de la commission européenne, afin de baisser les émissions de CO2. Le débat s’annonce houleux, si on considère les divergences qui existent dépendamment de la politique de chaque pays sur la question. L’attention de tous se portera sur ce débat quand on prend en compte la position des écologistes et de l’extrême gauche sur la question, car ces derniers souhaitent au moins une réduction des émissions CO2 jusqu'à 65 % d’ici 2030, par rapport à 1990. Or, l’objectif fixé suivant la perspective du pacte vert européen est une réduction jusqu’à 40%. Il reste à savoir comment les eurodéputés vont se prononcer sur la question.



Considéré comme le plus grand désert au monde, le paysage du Sahara et du Sahel nous donne beaucoup d’espoir dans la lutte pour la protection de la biodiversité et d’un monde meilleur. Si autrefois, l’idée qui prévalait était la non-viabilité des zones désertiques, aujourd’hui, la situation du Sahara et du Sahel requiert une autre approche sur la question. D’après une étude réalisée par un ensemble de chercheurs internationaux via un programme de reconnaissance de formes par intelligence artificielle (IA), on arrive à comptabiliser grâce à 11 000 images satellites les arbres dans le sud du Sahara jusqu’ à la zone subhumide de l’Afrique de l’Ouest. Le décryptage nous montre qu’il y a environ 1,8 milliards d’arbres dans cette zone, avec une moyenne de 13.4 arbres par hectare. Même si la couverture végétale totale reste encore très faible pour une superficie de 1.3 millions km², la végétation actuelle remet en cause l’idée de désertification des zones arides.



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Un incendie dévore les flancs du mont Kilimandjaro, le 12 octobre 2020, en Tanzanie. Social Media / SYDNEY LAWRENCE


Le Kilimandjaro a évité le pire grâce à la solidarité des Tanzanien.nes. Après l'Amazonie en Amérique du Sud, l'Australie en Océanie et la Californie en Amérique du Nord, les feux continuent à dévorer les plus grands espaces forestiers dans le monde. En fait, ce dimanche 11 octobre 2020, le feu s’est déclenché au Kilimandjaro en Tanzanie, causant beaucoup de dommages dans le plus haut sommet du continent africain, un des sites privilégiés par des touristes venant sur le continent. Selon le porte-parole de TANAPA, M. Paschal Shelutete, l’incendie aurait affecté une superficie de 28 km². Suivant les premières informations, le feu aurait été déclenché à partir d’un campement d’alpinistes. Pour endiguer la propagation, plus de 500 personnes ont été déployées pour combattre l’incendie afin de réduire ses impacts, parmi lesquelles, on retrouvait des centaines de volontaires (habitant.es et étudiant.es).



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L'organisation Greenpeace fixe des objectifs dans le but d’agir pour la sauvegarde de notre planète en mettant l’accent sur les énergies renouvelables. En effet, les membres du Greenpeace en Belgique ne sont pas indifférents face aux impacts du changement climatique. Ainsi, ils veulent engager leur pays sur la voie d’un avenir climatique neutre. Pour ce faire, ils envisagent de faire une transition dans le domaine énergétique en s’appuyant sur l’énergie solaire comme leur fer de lance dans ce domaine, tout en utilisant d’autres sources d’énergies renouvelables comme l’énergie éolienne. Profitant de la position du nouveau gouvernement sur la question, ils veulent consentir des efforts pour augmenter rapidement la part des énergies renouvelables. Ils comptent investir dans la production d'énergie verte, soit 20 GW d’énergie solaire et 10.4 GW d’énergie éolienne d’ici 2030.




Le réchauffement climatique a des conséquences sur le glacier suisse. On ne l’aurait pas souhaité, mais on ne peut trouver d’autres résultats que ceux-ci quand on n’agit pas pour réduire le taux de l’émission du CO2. C’est ainsi que les zones glaciaires subissent des impacts négatifs durant les dernières décennies. Dans cette dynamique, la Suisse n’est pas exempte de ses conséquences, car ses glaciers, en particulier Aletsch, le plus important des 4000 glaciers alpins, connaissent une perte non-négligeable qui suscite des inquiétudes chez l’Académie Suisse des Sciences. Cette dernière dans un rapport publié, relate dans le cas du glacier Aletsch, qu'on a enregistré cette année sa plus faible accumulation de neige depuis cent ans ; et une perte de 2% de volume pour tous les glaciers du pays. Selon ledit rapport, durant les six dernières décennies, les glaciers suisses ont perdu une quantité d'eau égale au volume du lac de Constance. Selon l’Université ETH de Zurich, si on n’avait pas travaillé pour réduire les émissions de gaz, on aurait eu la disparition de 95% de la masse de glace d’ici 2100.



La nécessité de réduire le CO2 dans le monde est un fait impérieux pour la sauvegarde de la biodiversité selon l’avis de plusieurs spécialistes de l’environnement qui ne veulent pas se contenter de maintenir le cap actuel. Cette question préoccupe la communauté scientifique. Parmi eux, on retrouve le professeur Michaël Aklin de l’Université Pisttburg, qui cite qu’il nous faut des politiques publiques vigoureuses pour pouvoir limiter le changement climatique. Sinon, l’humanité subira des catastrophes néfastes. La nécessité d’agir vite est de mise, car il ne faut pas se contenter de travailler seulement à la réduction à un niveau zéro des gaz à effet de serre, mais il faut le faire vite pour atteindre cet objectif, soit en 2050 au plus tard. Dans le cas contraire, si la situation reste telle quelle, nous risquons d’avoir une augmentation de la température jusqu'à 3 degrés en moyenne.


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