La sauvegarde de l’environnement est au cœur des débats 3
- Gerdy Ithamar Pierre-Louis

- 8 déc. 2020
- 5 min de lecture
Avec plus de 7 milliards d’individus dans le monde sans compter les autres être vivants, le monde semble être de plus en plus sous la menace des catastrophes d’origine anthropique capable de causer des pertes énormes tant pour la faune et pour la flore. La dégradation de notre environnement est un problème majeur qui doit intéresser tous les êtres humains. Car, l’avenir de notre planète dépend indubitablement de nos actions. Si nous agissons sans tenir compte des méfaits de nos actes, nous nous exposerons de plus en plus à de véritables risques capables de porter atteinte à la survie de tous êtres vivants. Cela implique que l’homme doit bien agir afin réduire les risques environnementaux sinon, la vie ne sera plus possible sur notre planète, puisque la destruction de l’écosystème et de la biodiversité sera inévitable. Tout compte fait, on doit changer de paradigme celle de voir l’environnement comme étant une ressource illimitée, mais comme un bien commun à préserver pour ne pas mettre en péril la vie. Ainsi, le CERREMEN s’engage pour vous faire part de tout ce qui se passe dans le monde dans l’objectif de lutter pour la préservation de notre planète.

L’année 2020 est marquée par une crise sanitaire bouleversant le monde et faisant des milliers de morts dans plusieurs pays. Toutefois, cette crise n’empêche pas les citoyens de se préoccuper aussi de la crise climatique qui était là bien avant cette nouvelle crise créée par la Covid-19. Ainsi, on retrouve plusieurs mobilisations citoyennes dans le monde pour forcer leurs gouvernements à se pencher sur des mesures capables de diminuer les risques environnementaux. C’est le cas des citoyens de la ville de Québec qui ne restent pas indifférents. Dans une enquête non-exhaustive réalisée du 30 octobre jusqu’au 1er novembre 2020, par le Pacte pour la Transition (un organisme militant pour le changement de l’économie et les habitudes des citoyens) auprès d’un millier de québécois(e). On a réalisé que 85% des personnes interrogées s’inquiètent énormément des changements climatiques. Chez les jeunes âgés entre 18 à 24 ans, 62% estime qu’on a plus d’urgence d’agir aujourd’hui contre le changement climatique par rapport aux années antérieures. De surcroit, 81% juge qu’il est nécessaire que la lutte aux changements climatiques soit parmi les priorités du gouvernement canadien dans le plan de relance post-Covid. Cela implique que la majorité des québécois souhaitait une économie plus verte.
En savoir plus : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/589144/les-quebecois-jugent-durement-les-gouvernements-en-matiere-d-environnement

Image relatant des contestations aux USA contre le projet pipeline de TC energy / Credit photo : Adam Fondren Associated Press
Nouvellement désigné à la tête de son pays, Joe Biden sera attendu par des millions de citoyens états-uniens comme il avait promis de s’engager pour stopper le projet de construction du pipeline Keystone XL lors de sa campagne électorale. Notons que la réalisation de ce projet permettra de transporter 300 millions de tonnes de barils de pétrole provenant d’Alberta jusqu’au Texas. La victoire de cet homme lors de cette élection apporte de l’espoir pour certains citoyens de ce pays qui rêvent de voir annuler l’autorisation de construction donnée par Donald Trump. Toutefois, une telle décision ne sera pas facile à prendre lorsqu‘on considère le point de vue du gouvernent canadien à travers le discours de son premier ministre Mr Justin Trudeau, puisque ce dernier estime que Keystone XL respecte le plan de lutte contre le changement climatique établi par son pays. En outre, le gouverneur de la province d’Alberta, Mr Jason Kenney décide d’investir 1.5 milliards de dollars afin de commencer ce projet. La question qu’on se pose maintenant, est-ce que le nouveau président désigné sera capable d’annuler ce projet qui mettra en péril l’environnement, car il vise l’exploitation des sables bitumineux.
En savoir plus : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/589488/energie-quel-avenir-pour-le-pipeline-keystone-xl-sous-le-regne-de-joe-biden

La lutte pour la préservation de l’environnement est une nécessité quelque soit les circonstances ou les moments. C’est ainsi, l’Organisation des Nations-Unies a décidé de faire du 6 novembre depuis 2001, l’une des dates importantes pour tous ceux et celles qui militent pour la protection de l’environnement. En effet, cette date marque la journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit. On a remarqué que les guerres et les conflits laissent des séquelles néfastes sur l’écosystème. Selon PNUE (Programme des Nations Unis pour l’Environnement) plus 40% des conflits internes sont liés à l’exploitation des ressources naturelles lors des 60 dernières années. De ce fait, l’ONU décide de faire de la protection de l’environnement l’une des stratégies de prévenir et de maintenir la paix dans le monde puisqu’on ne peut pas penser la paix durable quand notre écosystème est détruit. Ainsi, plusieurs partenariats se font dans le monde dans l’objectif de mieux gérer les ressources naturelles.
En savoir plus : https://www.un.org/fr/observances/environment-in-war-protection-day
Dans le but de reconquérir la biodiversité, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse lance un nouvel appel à projets Eau et biodiversité. Une telle initiative vise à reconquérir la biodiversité des milieux aquatiques. Pour mener à bien ce projet, l’agence est doté de 10 millions d’euros et fixe la date limite jusqu’au 30 avril 2021.
En savoir plus : https://www.actu-environnement.com/ae/news/reconquete-biodiversite-agence-eau-rmc-lance-appel-projet-trame-bleue-verte-turquoise-36471.php4
Dans le but de lutter contre le changement climatique, le gouvernement de la province du Québec lance son plan qui va favoriser la réduction des gaz à effet de serre (GES). Ce plan stratégique dénommé PEV 2030 (Plan pour une économie verte 2030) est doté d’une enveloppe de 6.7 milliards dollars sur une période de cinq années (2021-2026) pour sa mise en œuvre selon les responsables québécois dont le premier ministre de cette province. De ce projet, on attend une réduction de 37.5% des GES d’ici 2030. Pour en arriver, les responsables priorisent le secteur du transport. Car, ce secteur à lui seul est responsable de plus de 43% des GES de cette province. C’est pourquoi, dans le montant global, 3.6 milliards seront investis dans ledit secteur, ce qui permettra l’électrification de 1.5 millions de véhicules d’ici 2030 dans cette zone. Nous devons noter aussi que ce projet aura un double aspect, il permettra non seulement la réduction des GES, mais aussi la création d’emploi dans le but de relancer l’économie du Québec.
En savoir plus : http://www.environnement.gouv.qc.ca/infuseur/communique.asp?no=4426

En suisse des mesures favorables ont été prises afin de protéger l’environnement. Ces mesures sont la décision du secteur financier. On remarque qu’il y a une prise de conscience chez les financiers en Suisse, malgré que ses derniers ne soient pas alignés avec les objectifs de l’accord de Paris. Toutefois, selon une étude publiée par l’administration fédérale, on a pu montrer que les intermédiaires financiers suisses prennent des mesures pour verdir leurs investissements.
La cour de Justice de l’Union européenne a pris des mesures dans le but de protéger l’environnement contre la pollution de l’air. En effet, cette décision n’est pas une grande première sur le continent européen. Après, la France et la Pologne qui ont été sanctionnées pour n’avoir pas respecté les directives établies par l’UE en dépassant le seuil de particules fines, c’est le tour de l’Italie qui pourrait être sanctionnée. La Cour qui est basée à Luxembourg a été saisie par l’UE a rendu sa verdict dans un arrêt qui a été rendu publique. On estime que l’Italie n’agissait pas en temps utile dans ses prises de mesures pour garantir le respect des principes fixés par la directive dans la qualité de l’air. Notons que cette décision est passible de sanction pour l’Italie de n’avoir pas pris des mesures pour protéger l’environnement.
En savoir plus : https://www.letemps.ch/sciences/pollution-lair-litalie-condamnee-justice-europeenne



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